Une grosse tête pleine de vent!
Dans la série "le futur, ça s'assume", deux designers suédoises proposent de remplacer l'inesthétisme du casque cycliste par... Hovding, un airbag-collier qui se déclenche au moindre mouvement suspect grâce aux accéléromètres contenus dans la collerette. Gonflé d'hélium, le casque protège le cycliste du choc de la chute mais pas d'un coup direct à la tête.
Décliné en différents coloris et imprimés, Hovding s'est offert à Stockolm en novembre 2011 un défilé sur podium des plus branchés, fort de son homologation après 6 ans de recherches.
Sous ses airs d'emballage protecteur haute couture, le collier surprise semble tenir ses promesses en préservant la non-vie du mannequin au crash-test...
En vente sur le net au prix de 498 SEK... heu, 40 euros?
Sources
http://nouvellestechnos.science-et-vie.comYoutube.com
Pour aller plus loin
http://www.hovding.com/Hologrammes à tout faire
De Cortana (Halo) à l’entourloupe finale de Snake (Los Angeles 20103 J.Carpenter) en passant par les représentations corporelles de Bones (série tv), l’holographie fait partie intégrante de notre imaginaire collectif depuis moults années !
Merci qui?
A croire que de l’imaginaire à la réalité, la route est semée d’embûches car hormis une timide apparition dans 90s dans le secteur des jeux d’arcade, l’hologramme nous l’a joué minimaliste en cantonnant son développement aux cartes à puces, passeports et cartes Pokémon !
A croire que de l’imaginaire à la réalité, la route est semée d’embûches car hormis une timide apparition dans 90s dans le secteur des jeux d’arcade, l’hologramme nous l’a joué minimaliste en cantonnant son développement aux cartes à puces, passeports et cartes Pokémon !
Néanmoins, il semblerait que l’holographie profite elle aussi du vent d’audace technologique impulsé par la téléphonie mobile conjugué à l’engouement pour la 3D. Quoique… encore une histoire d’œuf et de poule : est-ce l’industrie du portable qui se contente de surfer (grâce à son indéniable flair commercial ) sur la vague underground de l’holographie renaissante ou serait-ce l’holographie qui profite de la « culture » mobile , docteur ès vulgarisation de masse des technologies de pointe ? Bonne question qu’il ne faudra pas manquer d’aborder un jour prochain !
Poésie téléphonique
Les détenteurs du futur Nokia holographique ne se poseront certainement pas la question, fascinés qu’ils seront par la contemplation des matérialisations 3D s’échappant de leur téléphone. En perspective, de purs moments de poésie dans notre vie quotidienne…
Les détenteurs du futur Nokia holographique ne se poseront certainement pas la question, fascinés qu’ils seront par la contemplation des matérialisations 3D s’échappant de leur téléphone. En perspective, de purs moments de poésie dans notre vie quotidienne…
Video
Selon Intel, partenaire de Nokia sur ce projet, « la bête » pourrait voir le jour en 2015 (prototype). Les chercheurs du centre ouvert en Finlande courant août 2010 sont à pied d’œuvre et travaillent autour du système d’exploitation MeeGo.
Une idée qui germe depuis quelques temps mais pas forcément dans des cerveaux finlandais : en 2006, deux étudiants de l’université d’Annunzio des Pescara (Italie) remportèrent le prix « Nokia University Program » en inventant un appareil apte à projeter des images dans l’espace. Espérons pour eux qu'ils sont partie prenante de cette aventure...
Une idée qui germe depuis quelques temps mais pas forcément dans des cerveaux finlandais : en 2006, deux étudiants de l’université d’Annunzio des Pescara (Italie) remportèrent le prix « Nokia University Program » en inventant un appareil apte à projeter des images dans l’espace. Espérons pour eux qu'ils sont partie prenante de cette aventure...
Holo-com
Après les puissants de la téléphonie mobile, qui d’autre que le monde de l’entreprise pour assumer financièrement (coût minimal d’un laser, indispensable à cette technique : 2000 euros) l’utilisation de l’holographie ? C’est ce qu’on dû penser certains petits malins de la com et de l’événementiel telle que la société Animatik studio qui a réussi à placer son produit auprès du printemps Haussman lors de l’Opening du magasin en juin 2010. (photo galatic football) Quant au Japon, jamais en reste lorsqu’il s’agit d’investir le « Merveilleux technologique », il envisage de retransmettre les matchs qui se joueraient chez lui lors de la coupe du monde de football 2022 en holographie 3D et ceci sur divers stades à l’étranger !
Moins ludique, la communication corporate en a rapidement cerné les avantages.
Moins ludique, la communication corporate en a rapidement cerné les avantages.
Vidéo.
Du doigt à l'hologramme
L’hologramme, c’est chouette mais l’hologramme tactile, c’est mieux ! Parce qu’une fois que nos TV, cinémas (2020) et autres écrans de pc, tablettes et smartphones auront intégré cette nouveauté, il suffira d’y allier les prouesses du tactile pour atteindre le nirvana du geek !
... Et d’ailleurs pourquoi procéder par étape ?
L’holographie tactile semble ne vouloir pas patienter. Pour preuve, des dispositifs tels que ceux d’AirStrike ou Ubiq Window permettent déjà d’interagir du bout des doigts sur des voitures, mapmondes, mannequins virtuels.
De « tactile » à « touchable » (« haptique » en français savant !), il n’y a qu’un pas que des chercheurs japonais de l’université de Tokyo viennent de franchir : la technique consiste à créer une pression d’air dans la main de l’utilisateur afin de simuler la masse de l’objet. Même si les applications imaginées sont pour le moment peu convaincantes (éviter les contaminations en milieu hospitalier via des boutons non matérialisés, peut-être mais qu’apporte l’aspect « palpable » de la proposition ?), le résultat laisse rêveur et sentir rebondir dans le creux de sa main un petit éléphant bleu doit bien valoir son pesant de cacahuètes ! Plus évidente, l’utilité de l’holographie haptique en médecine, notamment pour les futurs chirurgiens invités à se faire la main (!) en conditions quasi-réelles (volumes et résistance des organes).
... Et d’ailleurs pourquoi procéder par étape ?
L’holographie tactile semble ne vouloir pas patienter. Pour preuve, des dispositifs tels que ceux d’AirStrike ou Ubiq Window permettent déjà d’interagir du bout des doigts sur des voitures, mapmondes, mannequins virtuels.
De « tactile » à « touchable » (« haptique » en français savant !), il n’y a qu’un pas que des chercheurs japonais de l’université de Tokyo viennent de franchir : la technique consiste à créer une pression d’air dans la main de l’utilisateur afin de simuler la masse de l’objet. Même si les applications imaginées sont pour le moment peu convaincantes (éviter les contaminations en milieu hospitalier via des boutons non matérialisés, peut-être mais qu’apporte l’aspect « palpable » de la proposition ?), le résultat laisse rêveur et sentir rebondir dans le creux de sa main un petit éléphant bleu doit bien valoir son pesant de cacahuètes ! Plus évidente, l’utilité de l’holographie haptique en médecine, notamment pour les futurs chirurgiens invités à se faire la main (!) en conditions quasi-réelles (volumes et résistance des organes).
Holographie numérique
Pure vue de l’esprit dans les années 60, le système de stockage par holographie numérique (HVD) ─ soit une contenance équivalente à 830 DVD, 4900 CD ou 11900 heures de vidéo Mpeg4 ─ nous fait languir. A cela deux raisons : son coût de fabrication encore élevé et la volonté de rentabiliser les techniques précédentes telles que le BlueRay. Sachant qu’un lecteur adapté est estimé aux alentours de 15 000 dollars à l’achat, l’on sera plus enclins à accorder un sursis à nos bons vieux lecteurs DVD !
L’univers est un super hologramme !
On l’a vu l’holographie étend ses limites … jusqu’à se positionner en tant que représentation possible de l’univers. De 1982 à 1988, une série d’expériences menées à l’Institut d’optique d’Orsay par l’équipe du physicien Alain Aspect aboutit à une découverte concernant la communication entre photons et électrons. Cette découverte a donné lieu à quatre interprétations dont celle de David Bohm : l’univers fonctionnerait de manière analogue à un hologramme ! D’autres chercheurs s’accordent sur cette interprétation à l’instar du Pr Standford et du neurophysiologiste Karl Pribam. Ce dernier explique le phénomène de stockage de la mémoire humaine selon le modèle holographique et le chercheur argentino-italien Hugo Zucarelli l’adapte aux études acoustiques. Portant le nom de " Paradigme holographique", cette théorie, bien que discutée, pousse une porte souvent entre-ouverte avec angoisse : tout ne serait qu’illusion…
Pour aller plus loin :
Philips et son catalogue
d'idées
La société hollandaise dont le patronyme complet__ Royal Philips Electrics __ donne une idée plus étoffée de la compagnie, ne se borne plus à la ponte régulière d'ampoules électriques.
L'innovation à l'écoute des tendances
Outre les domaines qu'elle a investis (santé, style de vie, éclairage), la Hollandaise a développé un pôle de recherche de tendances plutôt créatif : le programme Design Probes, axé sur un futur à moyen terme (2020) dont les investigations couvrent cinq pôles : politique, économique, culture, environnement et technologies innovantes.
De prime abord, certains de ces projets apparaissent comme de jolies vues de l'esprit, mêlant la technologie à l'esthétique. Même si l'idée de faire converger le fonctionnement sensitif et physiologique humain (the shift from ‘ intelligent’ to ‘sensitive’ products and technologies*) avec les progrès de la technologie séduit, on ne peut s'empêcher de s'interroger___ certes, de façon primaire et un tantinet bovine__ : à quoi ça sert?
Car présentés par un centre d'expérimentation artistique, l'inutilité des concepts passerait pour légitime (l'Art ne "sert pas") alors qu'on attend d'une firme telle que Philips un certain pragmatisme. Et pourtant, ce serait manquer d'imagination que de s'en tenir à cette première réflexion!
Car présentés par un centre d'expérimentation artistique, l'inutilité des concepts passerait pour légitime (l'Art ne "sert pas") alors qu'on attend d'une firme telle que Philips un certain pragmatisme. Et pourtant, ce serait manquer d'imagination que de s'en tenir à cette première réflexion!
L'émotion à fleur de capteurs
Que toutes celles qui, petites filles (ou pas!), ont rêvé de porter la robe couleur de temps de Catherine Deneuve dans le Peau d'Ane de Demy se réjouissent : la robe du projet SKIN vous rapproche de ce rêve. Résultant de recherches sur le développement des textiles électroniques, cette tenue lumineuse interagit avec son environnement et l'état émotionnel de la personne qui l'endosse. Caméléon délatoire, elle change de teinte en fonction de ces données. Hormis poétiser une soirée entre amis en exposant ses états d'âme, la Skin Dress constitue un pas en avant dans la prospective sur les textiles du futur aptes à prévenir des états psychiques particuliers (bandeau signalisateur en psychiatrie, par ex).
Dans la même veine, le Vibe Emotion Senser est un collier qui combine encre conductive et capteurs textiles afin de communiquer à d'autres dispositifs (téléphone, PC etc) ou d'autres porteurs une signature biométrique. Dans la vie réelle, ça peut donner une déclaration d'amour originale spécial timides... ou permettre aux parents de très jeunes enfants de mieux comprendre ce que ressent à un instant T leur bambin (peur, colère, stress, douleur) et de pouvoir y remédier, mieux interpréter le ressenti d'un handicapé grave (syndrome de l'enfermement, autisme), aider dans une quantification pointue de la douleur. On peut aussi imaginer que ces données soient transmises à un smartphone doté d'applications orientées gestion du stress par l'auto-hypnose, la sophrologie etc...
Quant au projet SKINTILE, l'Electronic Sensing Jewelry, il vise à produire une nouvelle génération de bijoux à apposer sur le corps, jetables, non allergènes, respirants, ajustables aux goûts de chacun et surtout sensibles aux humeurs et au biorythme. Fun, hight tech mais peut-être aussi capables par la suite de stimuler des points d'acupuncture, diffuser des substances thérapeutiques ou procéder à de micro-massages.
Art culinaire
Cette recherche d'une technologie au service du style et du sens ne se borne pas aux dispositifs énoncés car le beau selon Philips peut s'inviter à tout moment, à toute heure... même celle de passer à table!
Tandis que Diagnostic Kitchen nous permettra de mesurer nos besoins réels
en matière de nutrition pour chaque repas, le Food Printer sera l'outil indispensable au chef du futur. A la manière d'une imprimante stéréolithographique 3D, l'appareil transformera les aliments selon le scénario de formes et de textures programmé par l'utilisateur. Côté service, le saladier Lunar Eclipse, l'assiette longue Fama, l'assiette de service Bocado de Luz et le plateau Eye of the Beholder développés en collaboration avec le chef Juan Marie Arzak s'intègrent dans une recherche de gastronomie multisensorielle où l'électronique (jeux de lumières et autres stimulis) intervient pour sublimer le gustatif.
Last but not least, le Home Farming est une biosphère conçue pour occuper un minimum d'espace tout en assurant la production d'éléments nutritionnels à domicile tels que crustacés, poissons, algues et plantes comestibles.
Design Probes de Philips mène une recherche technologique tout en élégance et créativité. L'humain__ son ressenti, son rapport avec son environnement__ est au centre de ce cheminement vers un futur du mieux-être. Nimbée d'une auréole techno-newage, ses inventions ne révolutionneront peut-être pas le monde mais les changements qu'elles sont susceptibles d'induire dans notre quotidien pourraient revisiter notre façon de communiquer ou d'appréhender la beauté en élargissant électroniquement nos points de vue!
Source: www.design.philips.com
Voiture volante : on y est !
Vols de caisse
De l'Autocoptère de Jess Dixon (1940) en passant par l'Aérocar de Joseph
L.Halsmer (1949) premier engin dupliqué en six exemplaires ou l'Autoplane de Robert Le Bouder (1972) opérationnel pendant plusieurs années, la route (terrestre ou aérienne!) vers la réalisation de nos fantasmes semble parsemée d'embûches. Techniques, principalement.
L.Halsmer (1949) premier engin dupliqué en six exemplaires ou l'Autoplane de Robert Le Bouder (1972) opérationnel pendant plusieurs années, la route (terrestre ou aérienne!) vers la réalisation de nos fantasmes semble parsemée d'embûches. Techniques, principalement.
Incompatibilités
De fait, un nombre non négligeable de spécificités propres à chaque moyen de locomotion complique l'alliance des deux. C'est ainsi que, par exemple, les besoins exorbitants en motorisation du mode avion contrecarrent le rapport poids/ puissance de l'automobile ou que les exigences de taille et d'équipement inhérents au respect des normes de circulation sur route impliquent un design compact et amovible.
De fait, un nombre non négligeable de spécificités propres à chaque moyen de locomotion complique l'alliance des deux. C'est ainsi que, par exemple, les besoins exorbitants en motorisation du mode avion contrecarrent le rapport poids/ puissance de l'automobile ou que les exigences de taille et d'équipement inhérents au respect des normes de circulation sur route impliquent un design compact et amovible.
Pal-V versus X-Hawk
Et pourtant, la pugnacité a du bon puisque les performances des prototypes construits ces dernières années paraissent enfin concluantes.
Développé aux Pays-bas par Pal-V Europe, le Pal-V tient plus de la moto à trois roues que de la Ferrari mais semble prometteur : 500 kilos à vide, un moteur de 210 chevaux, des pointes de 185 km/h, une longueur de 4m sur 1m de largeur et 1,60m de hauteur et une autonomie de 600 km à pleine vitesse.
Propulsé par une hélice à l'arrière et un rotor libre sur le toit (grande hélice déployable) capable, grâce à la force du vent relatif (autorotation), d'assurer une descente sécurisée en cas de panne moteur, notre trycicle volant parait crédible.
Moins rapide qu'un hélicoptère mais plus stable (350 tours/ minute contre 500 tours pour l'hélico), sa sensibilité aux turbulences est moindre. En contrepartie, l'option "décollage à la verticale" est exclue: il lui faut une piste de 200m de long sur 3m de large en moyenne pour prendre son envol... mais il peut néanmoins "atterrir sur un timbre poste" selon la présentation en ligne!
Moins rapide qu'un hélicoptère mais plus stable (350 tours/ minute contre 500 tours pour l'hélico), sa sensibilité aux turbulences est moindre. En contrepartie, l'option "décollage à la verticale" est exclue: il lui faut une piste de 200m de long sur 3m de large en moyenne pour prendre son envol... mais il peut néanmoins "atterrir sur un timbre poste" selon la présentation en ligne!
Du côté d'Israël, Urban Aeronotics travaille toujours (la commercialisation avait été annoncée pour 2010) sur le X-Hawk, son Flying Car doté de deux hélices enchâssées à l'arrière de manière à éliminer les dangers des pales en zone urbaine ou confinée.
Un système de deux séries de pales disposées à équidistance du centre de gravité de l'engin permet à celui-ci de décoller et atterrir à la verticale, pivoter de façon latérale, longer façades et montagnes en toute stabilité. Comme le sous entend son nom (X-Faucon), le X-Hawk n'a pas été pensé pour le tourisme. Son champ d'intervention relève de l'opération de sauvetage, d'évacuation, militaire ou policière. Il suffit d'observer le design du prototype pour comprendre qu'on vise ici plus l'action que la contemplation !
Un système de deux séries de pales disposées à équidistance du centre de gravité de l'engin permet à celui-ci de décoller et atterrir à la verticale, pivoter de façon latérale, longer façades et montagnes en toute stabilité. Comme le sous entend son nom (X-Faucon), le X-Hawk n'a pas été pensé pour le tourisme. Son champ d'intervention relève de l'opération de sauvetage, d'évacuation, militaire ou policière. Il suffit d'observer le design du prototype pour comprendre qu'on vise ici plus l'action que la contemplation !
Driven to fly*
Encore une fois, merci le MIT! Car c'est bien du Massassuchets Institut of Technology que sont issus les cinq fondateurs de l'entreprise Terrafugia, créatrice de Transition, la voiture volante la plus commercialement crédible du parc autoplanant !
Sauf que... les concepteurs eux-même ne parlent pas de voiture volante mais d'avion roulant! " The Transition isn't designed to replace anyone's car, but it could replace your airplane "*. A dire vrai, à l'oeil, la bête n'a franchement pas grand chose d'une voiture même si, toutes élytres repliées (manip obtenue en 30 secondes) l'aspect "bas des ailes" est atténué. Côté mécanique, on se trouve en présence d'une traction avant pouvant monter jusqu'à 105 km/h sur route, consommant du 7L au 100, munie d'un moteur rolax 912S de 100 chevaux, une vitesse au décollage de 185km/h pour une autonomie de 740km nécessitant une piste de 760 m. Rien de plus que ces concurrentes, me direz-vous...
Si : un pied dans la réalité!
Homologuée par la Federal Aviation Administration, elle est dors et déjà en vente. Quatre-vingt pièces ont été réservées et le choix du lieu de cette première production est arrêté__ Woburn, Massassuchets. Le prix? 200 000 à 250 000 $ ...
Bref, si la voiture volante arrive, elle ne s'arrêtera pas dans tous les garages! D'autant qu'un double permis sera nécessaire (5000 euros la licence en Europe pour le Pal-V).
La gestion du permis à points sur ce type de véhicule promet de sacrés sudokus logistiques...
*Slogan de l'entreprise Terrafugia
*" La Transition n'a pas été conçue pour remplacer la voiture de quiconque mais elle pourrait bien remplacer votre avion!"
Sources: Wikipédia /Pal-V Europe / Urban Aeronotics/ Terrafugia / Automoto/
Trois cafards au Guide Michelin
Trois cafards au Guide Michelin
Quand le festin a des relents de décrépitude... Depuis quelques années, l'entomophagie (manger des insectes) tente d'infiltrer nos moeurs culinaires. Sous prétexte de branchitude, les spécialités peu ragoûtantes de lointaines contrées (Thaïlande, Mexique, Japon) se sont inscrites au menu d'établissements plus ou moins opportunistes...
La tendance n'a pas semblé relever de la lame de fond. Dans nos sociétés où l'insecte représente la saleté et la déchéance, voire le non-animal, on comprends ce manque d'enthousiasme: Renfield, sbire de Dracula, ne signe-t-il pas l'abandon de son humanité et son entrée en abomination par l'ingestion d'araignées dans sa cellule d'Arkham?
Ou salade de fourmis?
Ou salade de fourmis?
Trève de plaisanterie littéraire, la deuxième offensive de l'insect food s'organise.
Dans l'air du temps, elle surfe sur l'argument écologico-nutritionnel selon lequel l'élevage intensif à l'origine de l'appauvrissement des ressources planétaires (donnée exacte, en l'occurrence), mènerait à une pénurie en source de protéines animales. La solution entomophage s'imposerait donc à terme.
Reste à fixer quelle quantité de fricassée de criquets il nous faudra ingérer pour atteindre notre quota protéinique...
Dans tous les cas, pas de panique! D'autres voies restent à explorer, tout aussi ancestrales pour certaines (végétarisme) ou totalement novatrices (multiplication de "cellules à viande").
De quoi échapper à la patte de sauterelle coincée entre les dents après le déjeuner!